Dijonnaise, Errances, Mes écrits

Dijonnaise E04

Clarisse était sortie pour prendre l’air.
Dijon était moins ensoleillée que sa ville d’origine et la chaleur des rayons de soleil lui manquait. Alors elle était sortie voir le Soleil.
Du moins ce qu’elle percevait du Soleil à travers les nuages et les couches de vêtements…

Elle avait prit une rue commerçante pour rejoindre le centre ville et s’égarer dans les rues pavées. C’était un samedi, les boutiques étaient ouvertes et les passants allaient et venaient de vitrines en vitrines, de magasins en magasins. Elle dévorait la ville des yeux.
Parvenue place de la Libération, la jeune fille s’installa à la terrasse d’un café et commanda un jus d’abricot. Plusieurs cafés entouraient la place, cette dernière était donc très animée. Outre les discussions de terrasse, des enfants jouaient autour des jets d’eau.
Elle resta là, à savourer l’onctuosité de l’abricot et la chaleur du Soleil.

En face d’elle, il y avait l’office du tourisme, dans le Palais des Ducs de Bourgogne. Des hautes grilles entouraient l’accès à la cour du Palais. Entre deux sortes de petites maisons, les passants pouvaient pénétrer dans cette dernière. Sur la droite, elle devinait le musée des Beaux-Arts, masqué par les échafaudage de travaux. Autour de la place, il y avait comme une enceinte fortifiée dans laquelle des arches de passage auraient été percées. Des rues de tailles diverses partaient de chacune de ces arches pour s’enfoncer dans la ville. Des maisons étaient collées à ce mur d’enceinte, l’espèce de chemin de ronde était pareil à un long balcon coupé pour permettre à chaque maison d’avoir le sien.
Elle profitait de la vue, de l’atmosphère.
Elle appréciait également cet instant de solitude tranquille.

Longtemps après, elle se remit en marche en prenant la rue principale.
Quelques mètres plus loin, elle s’arrêta à nouveau.
Un manège. Un carrousel.
Elle le regarda tourner, les enfants rire.

Puis elle reprit son chemin vers l’Arc de triomphe. Il y avait de nombreux passants, toujours. La nuit commençait à tomber légèrement.
Arrivée au niveau de la pharmacie, elle tourna à droite en direction de l’arrêt de tramway des Godrans pour rentrer chez elle.

Chez elle l’attendaient des devoirs de sociologie.
Elle s’installa donc à son bureau avec un livre, des feuilles et un stylo.
Sur internet, les informations pour l’événement culturel en Italie organisé par une association de l’université venaient d’être diffusées. Il s’agissait d’un événement organisé par plusieurs universités européennes mettant à l’honneur plusieurs disciplines artistiques.


Marine Ginot, 02/2017
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