La feuille vierge attend,
Le poète se perd dans ses pensées,
Un temps,
Que l’inspiration s’impose.
Une voix crie dans sa mémoire
Une voie se crée dans son âme
Une tache d’idées très noires
Une tâche pour son esprit en flamme
Dans sa tête encombrée de souvenirs,
Il ne comprend plus la voix ni le rire
Sa voie s’efface peu à peu
Envahie par des ombres, il pleut
Les idées et les envies se mélangent
Déjà ne sont qu’une mixture immonde
Il tente d’entendre la voix des anges
Qui crée une voie de retour au monde
Il s’égare de plus en plus
Des idées sombres, l’obscurité,
Des ectoplasmes, des prisonniers,
Invasion oppressante, grandissant surplus
La feuille souillée subit
L’apparition des signes, des formes
Brouillon cauchemardesque de l’esprit
Traits, voies informes
Obscures lueurs, espoir survivant
Chutes, fissures et élévation
L’inspiration cherche sa direction
Vers après vers continuellement
Les mots coulent, s’échappent à torrent
La plume file sur la feuille.
La poète a trouvé sa voie
Ce chemin qui guide sa voix.
La feuille immaculée attend
Que la voie et la voix s’unissent
En une harmonie de sons entraînants
Mélodie de magie et de malice.
Marine Ginot, 2008
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