Elle ouvre les yeux. La salle est petite, très petite. Elle a froid, elle se sent perdue. Elle sent qu’elle est attachée. À quoi ? Elle l’ignore. Où ? Elle l’ignore également. Le froid l’envahit, le désespoir aussi. Elle a mal. Autour d’elle tout est rouge. La douleur augmente. Elle hurle. Autour d’elle, tout devient noir. Elle ne sent plus rien. Son cerveau a eu l’amabilité de se déconnecter du monde réel.
Marine Ginot, 2010
Nouvelle minute
Tous droits réservés