À force de lire des chroniques de cette série sur la blogosphère et de la voir lors des salons, j’ai fini par craquer. Une lecture plaisante que je ne regrette pas.
Titre : Le clan des loups
Auteur : Cassandra O’Donnell
Série : La légende des 4
Éditeur : Flammarion
Résumé
Un pacte garantit une paix précaire entre les humains et les Yokaïs, quatre peuples mi-hommes mi-animaux. Une harmonie d’autant plus fragile que loups, tigres, serpents et aigles se détestent.
Et la situation s’assombrit lorsqu’un assassinat est commis.
Les quatre héritiers, Bregan (Taïgan), Maya (Lupaï), Nel (Rapaï) et Wan (Serpaï), n’ont pas le choix. Aucun d’eux ne souhaitent la guerre. Surmontant tant bien que mal haine et méfiance, ils s’allient pour sauver leurs peuples respectifs.
« – T’es encore fâché ?
– Un peu, reconnut Bregan.
Mika prit une ou deux secondes de réflexion.
– Et si j’attrape un lièvre et que je te le donne, tu seras toujours fâché ?
– Tu essaies de me corrompre ?
– Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais si c’est que je veux te donner quelque chose pour que tu ne dises pas à maman que j’ai séché l’école, alors oui. C’est ça.
Cook s’esclaffa tandis que Bregan poussait un soupir.
– Allez viens, on rentre… »
Mon avis
La lecture a été agréable et entrainante : l’univers m’a beaucoup plu, tout comme la manière de traiter la relation préateurs/humains.
Les personnages sont attachants et tissent progressivement des liens entre eux. L’alternance de points de vue permet non seulement de savoir comment ils se perçoivent mais aussi comment ils sont perçus par les autres. Et il y a certains décalage entre les deux opinions.
J’ai particulièrement apprécié la manière dont sont présentés les Yokaïs : ils assument pleinement leur statut et considère leur partie animale comme une part d’eux-mêmes, et non comme une monstruosité à canaliser/annihiler.
Avec peut-être parfois des petites incohérences dans le duo Maya/Bregan. Le Taïgan est présenté comme le plus sauvage/fort/cruel des deux, mais m’a paru, à plusieurs reprises, plus emphatique que la Lupaï. (Ce que lui signale son ami Cook, d’ailleurs).
L’intrigue se met peu à peu en place. Maya et Bregan prennent progressivement conscience de la nature de la menace, dans un climat de méfiance viscérale entre leurs deux peuples. Leur enquête permet d’en apprendre davantage sur le fonctionnement et l’histoire de leur monde, les relations entre les quatre clans Yokaïs et les relations entre ces derniers et les humains.
Petit aspect dystopique : les Yokaïs ont décimé les humains lors du premier conflit et ont détruit tout le savoir scientifique pour les empêcher de nuire à leur planète.
De plus, certains indices laissent entendre que l’histoire entre humains et Yokaïs est plus compliquée que ce dont les personnages en savent dans ce premier tome.
La plume de Cassandra O’Donnell est fluide et entrainante et m’a donné envie de connaître la suite à mesure que la situation se complexifie.
Le mot de la fin
Une lecture agréable et prenante. L’univers et les personnages m’ont beaucoup plu. J’ai particulièrement apprécié que les Yokaïs assument l’humain et l’animal en eux.
La conclusion de ce premier tome me donne envie de connaître la suite !
Marine
Image de fond issue de Pixabay.
Nice blog
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