Bonjour à tous,
J’ai découvert L’avenir des sots suite à la proposition de SP de son auteur, Rémi Pelzer que je remercie pour son envoi.
Le résumé de la 4ème de couverture m’a intriguée, tout comme le petit mot d’accompagnement de la proposition. J’en sors mitigée de cette lecture…
Titre : L’avenir des sots
Auteur : Rémi Pelzer
Éditeur : auto-édition (site)
Résumé
La station Mocha 114 a rempli ses objectifs, l’activité se ralentit, et le capitaine Gail Thorn n’est pas mécontent de ne pas devoir s’occuper de quoique se soit… Jusqu’à ce que son lieutenant vienne le réveiller au milieu de sa sieste. Depuis des siècles, le Manuel guide les décisions de l’humanité. Mais là, Thorn est dans une situation pour laquelle le Manuel n’a pas de réponse…
Le Deucalion réveille ses occupants. Cela fait huit siècles qu’ils dorment. Ils sont quatre membres d’équipage, ils ont quitté la Terre au XXIème dans l’espoir de sauver l’humanité.
Deux sociétés humaines que huit siècles séparent se rencontrent, un contact qui ne sera pas sans tensions.
« Et bien voyez-vous, à trop se fier à soi, l’homme n’a cessé de commettre des erreurs. Grâce au Manuel, l’erreur humaine, qui dans le passé a résulté en beaucoup trop de catastrophes, est éradiquée. Plus personne ne peut se tromper, ce qui veut dire que plus personne ne peut se faire du mal, ni faire du mal à son prochain. Aujourd’hui nous sommes dans un âge d’or qui apporte le bonheur à tous. »
Mon avis
J’ai moyennement aimé ce livre. Si le point de départ de l’intrigue et l’univers m’ont plu, certains éléments m’ont empêché de pleinement profiter de ma lecture.
Deux civilisations humaines séparées par huit siècles d’évolution se trouvent face à face. D’un côté, l’équipage du Deucalion a quitté la Terre au XXIème siècle, alors que le dérèglement climatique est devenu critique et que la planète agonise, dans l’espoir de sauver l’humanité (je ne dirais pas comment). De l’autre, Thorn et son équipage ont toujours connu le Manuel, ses réponses/règles et une culture qui prône l’hyper consommation des ressources.
J’ai bien aimé la manière dont les deux modèles s’opposent et la façon plutôt réaliste de décrire les réactions variés de l’humanité face à la découverte du Deucalion (là non plus, je n’en dirais pas plus). Le prisme du regard des quatre personnages issus du XXIème siècle est très intéressant pour critiquer le modèle/la culture de cette humanité futuriste qui, après avoir détruit la Terre, à continuer à dévorer les ressources d’autres planètes.
J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. Gail Thorn est présenté comme un commandant stupide et antipathique ; l’équipage du Deucalion m’a paru tantôt riche, tantôt creux, à l’exception d’Ulysse qui reste fidèle à lui-même jusqu’au bout ; les autres personnages sont majoritairement trop égocentrés pour m’être sympathique. Personnellement, j’ai du mal à savourer un livre dont je n’apprécie pas les personnages.
J’ai été surprise par un choix narratif : un entretien « télévisé » qui marque un tournant dans le livre est narré sous forme d’ellipse. Il m’a été difficile de comprendre la portée de l’interview sans y avoir complètement assisté. En outre, certaines formulations m’ont parues maladroites et j’ai relevé quelques coquilles.
Néanmoins, les faits et les rebondissements s’enchainent à un rythme soutenu qui m’a poussé à vouloir savoir comment cela finirait : et la fin est surprenante !
Même si j’ai pas encore réussi à déterminé si je la trouvais plutôt positive ou plutôt négative.
Le mot de la fin
Le monde présenté par L’avenir de sots permet de faire réfléchir le lecteur sur plusieurs thèmes : hyper consommation, exploitation des ressources naturelles, rôle des médias, « progrès » de la médecine,…
Néanmoins, je n’ai pas accroché avec le style et les personnages, ce qui m’a empêché de pleinement profiter de ma lecture.
À bientôt,
Marine
Image de fond issue de Pixabay